Tout savoir sur la famille moderne
Premièrement, pour 75% des Français, le cercle familial d’une famille moderne est principalement composé de couples et d’enfants. C’est un espace bienveillant, un cercle social, le premier cercle d’unité et de confort, bien que limité mais très fort, chacun sait qu’il peut compter les uns sur les autres. Cependant, les familles modernes n’ont pas de chef de famille parce que les hommes et les femmes sont égaux. Les deux travaillent à l’extérieur et échangent des idées. Les femmes et les enfants n’obéissent pas aux ordres des hommes. S’ils pensent que l’ordre est incorrect, ils peuvent décider par eux-mêmes.
La personnalisation et la socialisation
Il s’agit d’une critique, qui estime que le processus d’individualisation est social et court le risque de désintégration sociale. Cependant, cette critique elle-même est contradictoire, car sa propre responsabilité est une responsabilité sociale. Comme nous l’avons vu, cette évolution vers l’individuation est une sorte d’ordre social, qui est une évolution principalement basée sur le développement économique et soutenue par la politique.
Cependant, la personnalisation ne se fait pas au prix de la recherche d’entrées de généalogie. Le modèle de sélection du nom est un exemple : ce n’est plus un membre de la famille immédiate, un grand-père qui détermine le nom, mais les parents eux-mêmes. Cependant, ils choisissent généralement un deuxième ou même un troisième nom qui correspond à leurs grands-parents ou à leur parrain. De même, se retirer de la vie privée n’élimine pas les différences de classe, mais les transforme plutôt en compétition sociale. Privilégier les normes de niveau de consommation, plutôt que les normes d’héritage et de généalogie, cet enfant est devenu la référence centrale de la « valeur » familiale moderne principalement à travers ses vêtements et ses performances académiques. Le fait de vivre avec la famille moderne s’agit d’une stratégie de reproduction toujours fonctionnelle et compatible avec l’émergence des valeurs qui la régissent. L’intériorisation du capital culturel (attitude physique, goût, etc.), les stratégies des parents en amont et le choix de l’espace social choisi par leurs enfants en sont la preuve la plus évidente.
La vie privée et la normalisation
Le mariage est l’une des premières personnalisations en Occident, remontant au 20e siècle. Jusqu’en 1960, l’amour et le mariage sont devenus plus forts. À partir de ce seuil, le mariage d’amour fait référence à une relation qui nécessite une relation satisfaisante sous peine de séparation entre partenaires. C’est ainsi que la séparation devient un mariage d’amour. L’amour a remplacé la tradition et l’autorité qui ont changé de forme. Ce sentiment est de nature personnelle, donc chacun doit faire son propre projet de vie. Le chemin n’est plus balisé et doit être complété. Les couples qui choisissent l’informalité sont toujours « privés », et toute famille sera ouverte à la naissance de l’enfant. L’intérêt supérieur de l’enfant doit être primordial.
Depuis les années 1960, les normes familiales ont également changé, et c’est cet état qui a façonné les plans de cette famillemoderne. Sur le plan juridique, cela renforce l’indépendance des femmes vis-à-vis de leur mari, en particulier la capacité de travailler et d’ouvrir des comptes bancaires sans l’autorisation de leur mari, ainsi que les lois sur la contraception, la IVG et le divorce. Sur le plan économique, avec la mise en œuvre continue de lois telles que la sécurité sociale, les retraites et les allocations de monoparentalité, les mesures prises comprennent l’assouplissement de la dépendance vis-à-vis des parents et la lutte contre les effets négatifs de la séparation. Au niveau politique, des mesures délimitent les frontières individuelles des adultes en tant que parents, y compris la médiation familiale, le contrôle du traitement, l’apprentissage de la parentalité et l’autorité parentale.
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